Sous le leadership de Youssef Slaoui, ambassadeur du Maroc au Burkina Faso, ainsi que l’accompagnement du ministre burkinabè en charge du Commerce, Abdoulaye Tall, cette première concertation a eu pour objectif de poser les bases, à travers des réflexions, d’une association pouvant aider à la promotion des relations économiques bilatérales entre le Maroc et le Burkina Faso.
Le Maroc représente aujourd’hui une économie dynamique et attractive, a rappelé Slaoui. L’action d’un groupement indépendant d’entrepreneurs, souvent appelé club d'entreprises, pourrait donc représenter un atout nécessaire pour favoriser un cadre dynamique et bénéfique aux deux pays.
«C’était ça l'objectif. Réunir tout le monde autour de la table et pouvoir discuter de toutes ces initiatives et idées en vue d’aboutir à cette conclusion. Celle de créer une structure économique de partenariat au niveau bilatéral en vue de promouvoir les relations économiques et de les renforcer et surtout de prospecter l’avenir et d’accompagner tous ces acteurs économiques qui s’inscrivent dans le cadre de la coopération Sud-Sud, dans un cadre dynamique agissant et mutuellement bénéfique», a expliqué l'ambassadeur du Maroc au Burkina Faso.
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Cette initiative a été vivement encouragée et saluée par le milieu d’affaires, toutes sensibilités confondues, allant des institutions d’appui au secteur privé à la Chambre de commerce, en passant par le patronat, la maison de l'entreprise et les structures qui encadrent l’artisanat au Burkina Faso.
«Vous constatez qu’au niveau des structures financières, il y a au moins trois grandes banques, dont la deuxième banque du pays, qui sont de moitié à capitaux marocains. Je veux parler de la Bank of Africa. Et c’est pourquoi je pense qu'au-delà des banques, il y a des échanges de marchandises de toutes sortes. C’était important qu nous puissions trouver un cadre qui, désormais, peut nous permettre de poser les problèmes, de saisir les opportunités et de voir comment on peut améliorer le flux de déplacement des personnes et des marchandises entre le Maroc et le Burkina Faso», a déclaré Lassine Diawara, PCA de Bank of Africa (BOA) Burkina Faso.
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En passant en revue la coopération entre les deux pays, des avancées ont certes été relevées. Toutefois, c’est dans le cadre de la prospection des perspectives d’avenir qu’intervient la création de ce réseau. Un comité restreint a, d'ailleurs, été mis en place pour l’élaboration des statuts de la structure.
Une seconde réunion prévue les jours prochains dans les locaux du ministère des Affaires étrangères permettra d’en savoir un peu plus sur le nom exact du club, les critères d'adhésion et les potentielles actions à mener les mois prochains.
