Cameroun. Yaoundé: voici l'apport du Maroc pour le nouvel Institut parlementaire d’Afrique

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Le 10/04/2019 à 11h30, mis à jour le 10/04/2019 à 11h42

Une délégation de l’Organisation Maroc Afrique a rencontré le président de l’Assemblée nationale camerounaise, hier, mardi 9 avril 2019 à Yaoundé. Objectif: détailler l'apport de l'expertise marocaine à la mise en place de cette institution panafricaine.

Une délégation de l’Organisation Maroc Afrique Cultures et Développement (OMA), avec à sa tête son président, le Marocain Najib Kettani, a rencontré le président de l’Assemblée nationale camérounaise, Cavaye Yeguié Djibril, ce mardi 9 avril 2019 à Yaoundé, la capitale. Le développement économique et socioculturel a meublé l’essentiel des échanges.

«On a envisagé les différentes possibilités quant au développement de ces relations à travers notre organisation, et nous savons tout ce que notre organisation peut apporter dans le cadre de la mise en place de l’Institut parlementaire d’Afrique de Yaoundé», a déclaré le président de l’OMA, par ailleurs conseiller du roi Mohammed VI du Maroc.

Une semaine de travail sera ainsi mise à profit pour renforcer cette coopération. Créée en 2011, l’OMA se donne pour ambition de booster la coopération Sud-Sud.

«Nous avons créé l’OMA afin que cette organisation travaille pour la promotion de la culture, de la coopération, du développement de l’Afrique et du développement du partenariat entre le Maroc et l’Afrique subsaharienne. Nous sommes convaincus que le Maroc, qui a des racines ancestrales profondément ancrées en Afrique et une situation géographique stratégique à la croisée des continents, peut être un atout pour faire connaître la culture africaine et promouvoir son développement et le développement de l’Afrique», affirme Najib Kettani sur sa page Facebook.

La création de cette organisation s’inscrit dans le cadre des «convictions fermes soutenues par différents messages royaux sur la diplomatie parallèle de la société civile et sur les relations Maroc-Afrique subsaharienne à travers l’histoire et à travers ce que devrait être une relation Sud-Sud, ainsi qu’à travers les implications constantes du souverain marocain en faveur de l’Afrique, convictions auxquelles nous adhérons totalement», selon son président.

Par Tricia Bell (Yaounde, correspondance)
Le 10/04/2019 à 11h30, mis à jour le 10/04/2019 à 11h42