Réunis à Cotonou depuis hier lundi 25 juin, sous la bannière des Nations unies, plusieurs experts se penchent sur les implications de l’éventuel élargissement de la CEDEAO et la mise en place de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA). A côté des experts internationaux, ont été également invités des représentants du secteur privé, des autorités douanières et des ministères du Commerce de la sous-région ouest-africaine, du Maroc, de la Mauritanie et de la Tunisie.
Cette rencontre de deux jours est organisée par la Commission économique pour l’Afrique (l’UNECA), organe des Nations unies détaché auprès de l’Union africaine et qui possède plusieurs représentations régionales, notamment auprès de l’UMA (Afrique du Nord), de la CEDEAO (Afrique de l’Ouest) ou encore de la SADC (Afrique australe).
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L’objectif de cette réunion est d'étudier les implications des récentes demandes faites à l'ensemble sous-régional: celles de l’adhésion du Maroc à la CEDEAO, de partenariat de la Mauritanie et de membre observateur de la Tunisie. Il est aussi question d’évaluer les conséquences de la mise en place de la ZLECA, à l’échelle de la CEDEAO.
Les experts entendent tenir un débat objectif autour de l’élargissement. "Alors que l’Afrique s’engage résolument sur la voie de la mise en œuvre de la ZLECA, nous sommes en train de franchir une étape importante de la création de la Communauté économique africaine telle que prônée par certains pères fondateurs de l’Organisation de l’unité africaine (OUA). Ce mouvement doit s’accompagner de discussions et de réflexions dépassionnées sur les implications réelles de ces engagements, afin de lever les contraintes et de relever les défis qui s'y rattachent. C’est le cas des demandes en cours d’élargissement potentiel de la CEDEAO", tranche Dimitri Sanga de l’UNECA pour l’Afrique de l’Ouest.
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Selon lui, les experts réunis à Cotonou devraient proposer des pistes de solutions pour la réalisation de ces différents chantiers devant parachever l’intégration continentale. Au cours de cette rencontre, les pays candidats à l’élargissement de la CEDEOA ont aussi été appelés à formuler des recommandations pour que toutes les parties puissent tirer le meilleur avantage sur les plans économique et socio-économique.