Vidéo. Bir Gandouz: l’hôtel Barbas prêt à se hisser aux standards des meilleurs établissements de Dakhla

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Le 21/11/2020 à 09h53, mis à jour le 21/11/2020 à 21h06

VidéoBarbas, principale unité hôtelière de Bir Gandouz, a subi de plein fouet les effets de la pandémie du Covid-19. Appelé à la rescousse depuis 5 mois, son manager, le Sénégalais Daouda Sène, ambitionne de porter l'établissement aux standards des unités de Dakhla.

Il est Sénégalais et vit au Maroc depuis plus de 10 ans. Daouda Sène qui a travaillé longtemps à Dakhla, la capitale régionale de Dakhla-Oued Ed-Dahab, occupe depuis 5 mois le poste de manager à l’hôtel Barbas de Bir Gandouz, la dernière ville du Royaume avant le poste frontalier de Guerguerat.

Appelé à la rescousse pour soutenir le développement de l’hôtel, Sène, fort de son expérience dans la gestion hôtelière à Dakhla, a la lourde tâche de mettre l’unité hôtelière aux mêmes standards de celles de Dakhla.

Bien intégré, il travaille avec une équipe qui compte en son sein 7 autres de ses compatriotes avec naturellement une entente cordiale entre Marocains et Sénégalais, tous ayant l’ambition de contribuer au développement de l’hôtel.

A ce titre, bien qu’il ait été freiné dans son élan par la pandémie de Covid-19 qui a porté un coup d’arrêt au tourisme et à la circulation des touristes venant des pays européens allant vers l’Afrique et des membres de la diaspora africaine vivant au Maroc et en Europe et qui empruntent le poste frontalier de Guerguerat pour rejoindre leur pays (Sénégal, Mauritanie, Mali, Guinée, Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Gambie, etc.), Sène garde le cap, soutenu par ses patrons. 

Tout récemment, le blocus au niveau de la frontière entre le Maroc et la Mauritanie, qui a arrêté le trafic routier de marchandises, a porté un coup d'arrêt à l'activité d'hébergement au niveau de Bir Gandouz. 

Néanmoins, avec l’apport et le soutien des propriétaires des lieux, Sène a entamé la rénovation de l’hôtel et de ses équipements. Pour lui, la fin de la pandémie et le retour des particuliers sur l’axe Dakhla (Maroc)-Nouadhibou/Nouakchott (Mauritanie) devrait donner une nouvelle impulsion à l’établissement qui souffre de l’absence de voyageurs et de touristes qui ne peuvent plus emprunter le poste frontalier de Guerguerat depuis le début de la pandémie du Covid-19.

Le retour à une situation normale avec à la clé une hausse du trafic routier entre le Maroc et la Mauritanie devrait booster l’hôtel bien positionné puisque situé à moins de 100 km de la frontière mauritanienne.

L'ambition est de poursuivre la rénovation de l’hôtel pour le mettre aux standards des unités de Dakhla et attirer ainsi davantage de clientèle. 

Par Moussa Diop et Abderrahim Et-Tahiry
Le 21/11/2020 à 09h53, mis à jour le 21/11/2020 à 21h06