A l'issue des élections législatives du 30 juillet prochain, un Sénégalais résidant au Maroc, en Mauritanie, en Algérie, en Tunisie ou peut-être en Libye sera élu pour représenter ses compatriotes établis dans le Maghreb. Cette zone est considérée comme un département électoral qui sera réprésenté par un député à l'issu du scrutin. Il fera ainsi parti des 15 parlementaires des Sénégalais de l'extérieur.
La campagne électorale ouverte depuis la semaine dernière leur permet de dérouler leurs arguments pour convaincre une communauté évaluée à plusieurs dizaines de milliers d'électeurs. Ils sont en effet, plus de 21.600 inscrits en Mauritanie et 8.700 au Maroc.
Au niveau du royaume du Maroc, justement, nombreux sont les candidats titulaires ou suppléants qui espèrent siéger à l'Assemblée nationale.
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Abdoulaye Diop, le président de l'Association des ressortissants sénégalais résidant au Maroc (ARSEREM) a démissionné de son poste pour pouvoir se consacrer à sa candidature. Il a été investi par la Coalition Joyyanti (Redressement en ouolof) dont la tête de liste au niveau national est Abdoul Mbaye l'ancien premier ministre.
Quant à Mariama Sylla, elle est suppléante pour la coalition dirigée au niveau national par l'ancien ministre sénégalais des Forces armées, Abdoulaye Baldé. Ce dernier, un centriste, confiait à le360 Afrique, lors de son passage au Maroc, qu'il pouvait s'allier aussi bien avec les partenaires de Macky Sall comme avec le reste de l'opposition. Mais visiblement, il est resté dans sa troisième voie en allant aux législatives avec sa propre coalition.
Quoi qu'il en soit pour ces élections, ce sont 47 listes qui sont en compétition à l'échelle du territoire sénégalais. C'est le plus grand nombre de listes jamais présentées à des législatives. Cependant, au niveau du département électoral Maghreb, ils sont moins nombreux. Beaucoup de ces coalitions ne sont pas représentées.