Douala, la capitale économique camerounaise, abrite depuis jeudi 1er juin 2017 et ce, jusqu’à ce samedi 3 juin, la 2e rencontre du Club Afrique développement au Cameroun. Une plateforme lancée par le groupe Attijariwafa Bank pour fédérer les acteurs économiques africains mais aussi les opérateurs internationaux qui souhaitent développer des courants d’affaires et/ou des investissements en Afrique.
Le thème retenu pour les assises de Douala cette année est : «Agro-industrie: potentiel et contribution à la croissance économique». Un thème cher au groupe bancaire marocain.
Deux panels de discussions sont organisés. L’un porte sur l’état des lieux du secteur de l’agro-industrie au Cameroun et l’autre déroule les mesures incitatives pour le développement de ce secteur et ses opportunités d’investissements.
Les débats sont animés par de grandes figures économiques du pays à l’exemple de Marthe Angeline Minja, DG de l’Agence de promotion des investissements (API).
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L’on retrouve également d’éminents hommes d’affaires comme Christophe Ekeng, président de la Chambre de commerce et les membres du Club Afrique développement.
Les participants à ce grand rendez-vous d’affaires ont par ailleurs le loisir de tenir des rencontres B2B sur le secteur de leurs choix. Des visites d’entreprises du secteur agro-industriel ont également lieu.
Lors de son allocution d’ouverture, le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana a notamment indiqué que le gouvernement camerounais a mis en place un environnement institutionnel et normatif propice à l’investissement et au développement de l’agro-industrie à travers des textes, des structures et autres mécanismes.
Il a aussi présenté les potentialités du Cameroun en quelques chiffres: 17 millions d’hectares de forêts exploitables et surtout 6,2 millions d’hectares de terres arables dont 20% seulement sont cultivées à ce jour. De plus, le pays compte sur un marché d'exportation potentiel de plus d’un milliard d’habitants en tenant compte des différents accords commerciaux internationaux, dont l’APE avec l’UE et l’AGOA.
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Sur l’agriculture de façon spécifique, on apprend que «c’est un secteur qui occupe 60% de la population camerounaise et s’il avait été bien encadré, on n’aurait pas autant de chômage au Cameroun», estime Protais Ayangma, président du groupement des petites et moyennes entreprises.
Les PME qui sont justement au centre des préoccupations d’Attijariwafa, selon Mohammed Mejbar, directeur général de SCB Cameroun, filiale camerounaise.
La deuxième rencontre du Club Afrique Développement au Cameroun intervient dans le sillage du Forum international Afrique développement (FIAD), organisé annuellement à Casablanca par le groupe Attijariwafa Bank.
Plus de 100 participants, représentant la communauté économique du Cameroun, y prennent part depuis le lancement du FIAD en 2010.
L'offre commerciale du Club s’articule autour du plaidoyer économique au nom du secteur privé africain, la mise en relation d’entreprises et la mise en réseau des banques, des projets structurants des Etats et des grands investisseurs.
Le Club couvre aujourd’hui sept pays du continent: Côte d’Ivoire, Sénégal, Tunisie, Congo, Mali, Gabon et Cameroun. On enregistre désormais plus de 400 membres, dont 100 patrons camerounais.