Les deux Marocains ont été sélectionnés pour avoir développé deux tests moléculaires pour la détection rapide, précise, efficace et la quantification de la charge de l'hépatite C et la tuberculose qui sont des problèmes de santé publique pour lesquels l'accès à des tests de diagnostic précis et abordables reste un défi en Afrique, indique un communiqué de l'AIF.
"Ces innovations cliniquement validées apportent des solutions simples, précises et peu coûteuses dans le diagnostic de ces deux maladies", souligne la même source.
Outre la candidature des deux innovateurs marocains, neuf autres chercheurs africains ont été retenus pour le PIA-2018.
Il s'agit du Malgache Juslain Nomenjanahary Raharinaivo, du Tunisien Wassim Chahbani, de l'Ougandais Abraham Natukunda, du Ghanéen Laud Anthony Basing, de l'Egyptienne Diana Yousef, du Rwandais Henri Nyakarundi, du Sud-africain Keolebogile Shirley Motaung, du Béninois Fohla Mouftaou et du Tanzanien Christian Mwijage.
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Les innovations de cette année proposent des solutions à des problèmes cruciaux dans les secteurs des TIC, de l'agriculture, de la santé publique, de l’environnement et de l'énergie, précise l'AIF.
L’appel à candidatures pour PAI 2018 a porté sur le thème «Innovation africaine : investir dans des écosystèmes d’innovation inclusifs» et a vu la participation de plus de 3 000 candidats issus de 52 pays africains.
"En sept années d’existence, le PIA a vu émerger des entreprises évaluées à plusieurs millions de Dollars US dans les secteurs de la santé, de l’agriculture, de l’environnement et de l’énergie. Notre thème de cette année souligne l’urgence d’une collaboration de plus en plus accrue entre le gouvernement, les entreprises, l’industrie, les acteurs de l’innovation et la communauté, afin de réaliser la prospérité et la liberté économique de l’Afrique", a déclaré Walter Fust, président du Conseil de Fondation de l'AIF, cité par le communiqué.