Le ministre américain de la Défense a discuté avec Mme Parly de "la sécurité et la stabilité en Afrique, du besoin d'une vigilance permanente face au terrorisme et à la pandémie" de Covid-19, a déclaré John Kirby.
"Le ministre n'a pris aucun engagement dans un sens ou dans un autre, mais il a évidemment exprimé sa reconnaissance pour le travail que la France accomplit en termes de lutte de contre le terrorisme", a-t-il ajouté au cours d'un point de presse.
La conversation entre les deux ministres de la Défense a aussi porté sur la situation en Irak et en Afghanistan, ainsi qu'au Moyen-Orient en général, selon le porte-parole.
Mais il a souligné qu'une semaine à peine après son arrivée à la tête du Pentagone, Austin voulait "examiner l'ensemble de la posture militaire (des Etats-Unis) dans le monde avant de prendre des décisions spécifiques".
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Au Sahel, Washington fournit à l'opération Barkhane de précieuses capacités de renseignement et de surveillance - notamment grâce à ses drones -, du ravitaillement en vol et du transport logistique, pour un coût de 45 millions de dollars par an.
Début 2020, l'administration du président sortant Donald Trump avait prévenu que les Etats-Unis entendaient réduire leur présence en Afrique, faisant craindre à la France une réduction de l'aide américaine apportée à Barkhane. Il n'en a finalement rien été.
La France espère également obtenir auprès de la nouvelle administration américaine des assurances concernant l'avenir de la coalition internationale anti-Etat islamique (EI) en Irak et Syrie, emmenée par Washington et à laquelle participent 900 militaires français.