Le programme SD3C vise à apporter «des réponses aux défis posés par la pandémie mondiale du coronavirus (Covid-19), les conflits et les changements climatiques, en consolidant les moyens d’existence des petits producteurs, en particulier les jeunes et les femmes vivant dans les zones transfrontalières des six (6) états».
Rohimy Carole NGomibe, explique que «le SD3C/Covid-19+Climat+Conflits, est porté par les pays du G5 Sahel et le Sénégal. Il s’agit d’une réponse des Etats et des partenaires aux difficultés nées du contexte de la pandémie mondiale de Covid-19, aux changements climatiques et aux conflits dans le Sahel. Nous organisons aujourd’hui un atelier de lancement au niveau régional en visioconférence, alors que le programme est déjà en cours de mise en œuvre dans tous les pays, sauf en Mauritanie, où il est en retard. En fait, aujourd’hui, il s’agit d’une journée de lancement politique».
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Il ajoute que «ce programme est réalisé en partenariat avec la FAO, le FIDA et le Programme alimentaire mondial (PAM), trois agences des Nations unies (ONU), qui apportent l'appui et le financent à hauteur de 180 millions de dollars répartis entre les différents États et la cellule de coordination régionale».
Kouldjim Guidio, chef du département Résilience et Développement humain G5-Sahel, coordonnateur du programme SD3C, explique que «ce programme est une réponse concrète du FIDA à notre sollicitation. Il vient renforcer la stratégie du G5-Sahel dans le domaine du développement et de la sécurité, face aux défis du Covid-19, des changements climatiques et des conflits. Le Programme SD3C rentre également dans le cadre des efforts de lutte contre la pauvreté».
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Il ajoute que «le fait qu’il inclut le Sénégal est un bon exemple de coopération transfrontalière et que d’autres pays hors G5 Sahel, mais frontaliers de ses différents Etats, pourraient en être prochainement bénéficiaires».
Le G5-Sahel est une organisation dédiée à la lutte contre le terrorisme, l’insécurité et la coordination des actions de développement, dont les pays membres sont le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad. Le Sénégal est impliqué dans ce projet en tant qu’Etat frontalier du Mali et de la Mauritanie.
