Vidéo. Mauritanie: en l'absence d'une école des beaux arts, Ibrahima Adama Fall initie les jeunes

Le360 Afrique/Seck

Le 08/10/2021 à 13h17, mis à jour le 08/10/2021 à 13h19

VidéoEn l'absence d'une école des beaux arts, Ibrahima Adama Fall, un artiste plasticien s'évertue à dispenser des cours de dessin et d'art aux jeunes Mauritaniens en lançant l'Institut national des arts (INA). Un centre qui met en valeur les potentialités artistiques des jeunes Mauritaniens.

Passionnés par l’art de représenter objets, idées ou sensations par des moyens graphiques en vue de créer des figures suivant une inspiration parfois fulgurante, quelques rares jeunes Mauritaniens ont choisi d’apprendre le dessin auprès d’Ibrahima Adama Fall, un artiste plasticien natif de Rosso, ville frontalière avec le Sénégal.

Dans les habits du Prof, ce spécialiste des arts plastiques, explique donner des cours à des jeunes ayant une bonne capacité de compréhension. «Ils apprennent vite l’art du dessin. Après un test, j’ai tout de suite compris qu’il fallait leur donner un coup de main» pour réveiller leur potentiel, ce talent enfoui qui a juste besoin d’une étincelle pour éclore dans le domaine de l’art plastique, car «ce sont de petits génies».

Fall déplore «l’absence d’écoles d’art, qui a posé beaucoup de problèmes Mauritanie» bridant des milliers de talents potentiels.

«J’apprends les beaux arts ici à l’Institut national des arts (INA) auprès de Fall, qui est un très bon professeur. Il nous montre toutes les figures décoratives. Nous bénéficions de sa formation depuis 4 mois», se réjouit Lemmat Mohamed, élève.

Pour leur part, Hassan Lemrabatt et Houssein Lemrabott témoignent sur l’initiation à l’art du dessin et apprécient fortement l’expertise du professeur Fall.

Par Amadou Seck (Nouakchott, correspondance)
Le 08/10/2021 à 13h17, mis à jour le 08/10/2021 à 13h19