Mauritanie: 5e édition du Festival Ardine pour sauver un instrument traditionnel qui se meurt

le360 Afrique/Seck

Le 27/12/2021 à 14h29, mis à jour le 27/12/2021 à 15h34

La Mauritanie a célébré la 5e édition du Festival Ardine qui magnifie cet instrument de musique à cordes, en voie de disparition, joué uniquement par les femmes en Mauritanie.

Le réveillon du 24 décembre n’est pas une fête très célèbre en Mauritanie. Mais, cette année, cette date a coïncidé avec la cinquième édition du Festival Ardine, un instrument de musique à cordes, propre au pays, et historiquement réservé aux doigts de fées des femmes.

Une soirée organisée par Aicha mint Chighaly, diva originaire de la région de Kaédi (Sud), qui a permis au public de vibrer aux sons de belles mélodies alliant tradition et nécessité de modernisation.

Sidina Alem, directeur artistique du Festival Ardine donne les éléments d’identification de cet instrument à cordes au même titre que la kora, le hodou (halam) et quelques autres instruments à cordes qu’on retrouve un peu partout dans l’espace ouest-africain, mais qui est propre à la Mauritanie, et dont l’usage est exclusivement réservé aux femmes.

L’organisation de ce festival vise à préserver l'ardine, outil du patrimoine musical menacé de disparition.

Papis Dieng, célèbre animateur de la chaîne publique, signale que la soirée, organisée par la diva Aicha mint Chighaly, entre dans le cadre de la cinquième édition du Festival Ardine, du nom de cet instrument de musique propre à la Mauritanie et joué uniquement par le gent féminine.

Par Cheikh Sidya (Nouakchott, correspondance)
Le 27/12/2021 à 14h29, mis à jour le 27/12/2021 à 15h34