Homme aux dimensions multiples au niveau national, continental et international, avec plusieurs responsabilités dans l’univers de la musique et de l’art, Limam Kane revient, pour le Le360 Afrique, sur le parcours du festival «Assalamaleikoum». Celui qui est plus connu sous le nom de «Monza» explique notamment que dans un environnement difficile, les 15 années d'existence de cet événement ont été consacrées à un travail de «structuration» sur la base d’un concept dynamique.
En effet, celui-ci va bien au-delà de la musique, pour épouser les contours d’une action culturelle multiforme: un temps de partage avec les artistes, une démarche soutenue d’accompagnement dans la production en faveur des jeunes musiciens, confrontés à de multiples problèmes dans ce domaine. Un esprit de solidarité donc, qui accorde une grande importance à la dimension genre.
Lire aussi : Maroc. Gnaoua Festival Tour: à la rencontre du musicien malien Vieux Farka Touré
La grande innovation de l'édition de cette année 2022 porte sur le jumelage avec le concept de «Tevragh Zeina ville créative». Cette commune résidentielle, qui sert de vitrine à la capitale mauritanienne, est en lice avec 49 autres villes du monde, pour le 5e prix international des Cités et gouvernements locaux unis (CGLU).
L'acteur culturel détaille, par ailleurs, le programme du festival, qui verra la participation de plusieurs artistes nationaux, africains et du monde, à travers la production de spectacles dans plusieurs endroits de Nouakchott.