Diallo Dioukh Hamady, propriétaire de l’école Dioukhhamadya, explique que son établissement n’a pas inscrit un seul enfant en première année et se conforme strictement à la nouvelle loi.
Cependant, il exprime une vive inquiétude par rapport à un contexte de déficit en infrastructures et ressources humaines au niveau des écoles publiques avec des risques de classes pléthoriques et une crainte de dégradation de la qualité de l’enseignement. Tous ces éléments étant de nature, selon Hamady, à hypothéquer les chances de réussite d’une réforme sans préparation.
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Pour sa part, Amadou Sarr, directeur des études de l'école, estime que l'idée de la mise en place d’une école républicaine est à saluer. Toutefois, il déplore le contexte et les conditions de mise en œuvre d’une réforme précipitée, qui va impacter négativement l’enseignement privé, plus performant que le public et pourvoyeur d’effectifs pour les écoles d’excellence.