Doro Gueye, coordinateur de l’Organisation pour l’officialisation des langues nationales (OLAN), relève les «insuffisances et pièges» d’un texte aux contours flous, notamment les dispositions relatives à une période d’expérimentation à durée indéterminée et une évaluation dont l’horizon n’est pas précisé.
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Il rappelle les revendications de son organisation, relatives à plusieurs amendements, non prises en compte dans le texte finalement adopté, dont la base va bien au-delà de l’enseignement à l’école, mais plutôt une officialisation des langues nationales (peul, soninké et wolof). Il revient notamment sur la première expérience réussie née de la réforme de 1979, qui contredit les dispositions de la nouvelle loi.