Sidi Ould Tah rempile à la faveur d’une décision prise dans le cadre de la 43e session du conseil d’administration de l’institution arabe dédiée au financement du développement de l’Afrique, qui tient ses assises mardi et mercredi en Jordanie, en même temps que les assemblées générales de toutes les institutions financières arabes.
Fondée dans la foulée du boum pétrolier de 1973 qui a fait exploser les capacités financières de nombreux pays arabes, notamment ceux du Golfe, la BADEA, dont le siège se trouve à Khartoum (Soudan), soutient le développement de l’Afrique noire depuis 1975 à travers différentes opérations.
«Les projets financés par la BADEA s’inscrivent bien dans les objectifs prioritaires des pays bénéficiaires, et font partie de leurs plans de développement. Ils ont parfois une portée régionale. L’institution finance également des exportations des pays arabes vers l’Afrique subsaharienne» renseigne le site officiel de la banque.
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A titre d’illustration, le 7e plan quinquennal 2015/2019 de la BADEA est doté d’un budget de 1,6 milliard de dollars us, dont 1,1 milliard destiné à des projets publics, 450 millions de dollars au secteur privé et 50 millions de dollars à l’assistance technique.
Le capital de l’institution atteint actuellement 4,200 milliards de dollars.