Vidéo. Mauritanie: un pont pour le renforcement des relations d’affaires Mauritano-turques

Le360 Afrique/Seck

Le 30/04/2021 à 12h31, mis à jour le 30/04/2021 à 12h33

VidéoLes hommes d'affaires mauritaniens et turcs souhaitent renforcer leur coopération. A ce titre, une convention de partenariat a été signée entre l’Agence pour la promotion des investissements en Mauritanie (APIM) et le Haut conseil des hommes d’affaires du Moyen-Orient en Turquie.

C’est dans cette perspective que la directrice générale de l’Agence pour la promotion des investissements en Mauritanie (APIM), Aissata Lam, et le président du Haut conseil des hommes d’affaires du Moyen-Orient en Turquie, le Dr Amet Yebrudi Baskan, ont signé jeudi après-midi, une convention de coopération.

Aïssata Lam explique les enjeux liés au partenariat prévu dans le cadre de la nouvelle convention «qui se matérialise par une relation d’affaires entre l’APIM et ce groupe. Cela, dans l’objectif de faciliter l’échange d’informations et accueillir les investisseurs turcs désireux de faire des affaires en Mauritanie».

Ainsi, l’agence mauritanienne se chargera de fournir toutes les indications légales, pratiques et utiles, pour aider à orienter les hommes d’affaires turcs, conformément à sa mission consistant à vendre, promouvoir et rendre attrayante la destination Mauritanie dans le domaine stratégique de l’investissement.

Même son de cloche pour Dr Ahmed Yebrudi Baskan, qui évoque les résultats hautement positifs de sa visite en Mauritanie.

Un séjour qui a permis de faire des échanges fructueux avec de nombreux responsables gouvernementaux et d’identifier «les perspectives et potentialités d’investissements dans les domaines de l’élevage, le secteur émergent du gaz et pétrole (dans un contexte de découvertes récentes), des mines».

Des domaines et des niches à fort potentiel d’investissement à explorer dans le cadre d’un partenariat impliquant le secteur public et les opérateurs privés.

Au-delà du cas de la Mauritanie, la Turquie est engagée dans une option géopolitique de conquête des marchés africains grâce à une diplomatie de plus en active dans le domaine de l’économie depuis une quinzaine d’années, notent les observateurs.

Par Amadou Seck (Nouakchott, correspondance)
Le 30/04/2021 à 12h31, mis à jour le 30/04/2021 à 12h33