Le calvaire des ménages mauritaniens est bien réel face à la flambée continue des cours des produits alimentaires, ces dernières années.
Profitant des impacts des crises sanitaires, et plus récemment ukrainienne, les commerçants mauritaniens en profitent pour augemnter leurs marges en fixant les prix à leur guise, en l'absence de contrôle des autorités et face à des ménages dépassés et qui n'ont pas le choix.
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Oumou Amadou Diallo ménagère, dénonce cette situation. «Ici, les prix sont dans une spirale de hausse constante. La situation a empiré suite à l’avènement de la pandémie du coronavirus (Covid-19). Les magasins Emel ne constituent pas une solution. Vous faites le rang pendant plusieurs heures pour avoir 1 à 2 kilos d’une denrée, ce qui est insuffisant pour la consommation journalière de la famille. Par ailleurs, les marchandises de ces boutiques témoins sont refilés aux commerçants qui les revendent au prix fort», explqiue-t-elle.
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«Ici, le kilo de riz local est à 30 ouguiyas, le riz importé à 50 ouguiyas. Même cas de figure pour la farine de blé. Les prix continuent de monter avec une nouvelle poussée à l’approche du mois de Ramadan», explqiue pour sa part Abdou ould Moctar, commerçant.
Mohamed Abdallahi, consommateur, quant à lui, déplore l’attitude des présumés spéculateurs. «Le mois de Ramadan doit être un moment de solidarité et de partage entre fidèles. Le fait que cette période soit marquée par une hausse des prix est quelque chose de condamnable», tonne-t-il.