Ils sont une centaine d'hommes et de femmes jouissant de solides expériences sur les terrains des reportages télé et des médias publics d'Etat à vivre dans la précarité. Certains d'entre eux jouissent une vingtaine d'années d'expérience dans leurs domaines sans avoir pourtant jamais bénéficié de recrutements à même de leur garantir un avenir loin de toute instabilité et insécurité professionnelles.
Face à cette situation, ils se signalent en organisant des sit-in pour attirer l'attention sur leur situation.
Chérif El Arbi, coordinateur du Collectif des pigistes de la télévision "Mauritania", parle de manifestations régulières pour interpeller les autorités, le président Mohamed Cheikh El Ghazouani, sur le sort d’une centaine de travailleurs dont il faut officialiser le statut. Il cite sa propre expérience riche de plus de 15 ans sur le terrain.
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Pour sa part, Khadijettou Koita, journaliste en langue soninké, présente une démarche visant à revendiquer, auprès du président Mohamed Cheikh El Ghazouani, les droits légitimes d’un personnel qui travaille sur le terrain depuis 15 et parfois 20 ans, pour certains.
Les pigistes des médias publics sont déterminés à organiser des manifestations récurrentes et ce, jusqu’à la satisfaction de leur revendication, à savoir le recrutement.
Soya Watt, journaliste au service langue nationale peule, revendique un statut de doyenne de ce service après 15 années d’antenne. Elle interpelle le Président et sollicite le soutien des Mauritaniennes et Mauritaniens, pour le recrutement de tous les pigistes des médias d’Etat.