Vidéo. Union africaine: encore du chemin à faire en matière de droits de l'homme

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Le 12/05/2018 à 09h02, mis à jour le 12/05/2018 à 09h05

VidéoLes assises de la 62e réunion ordinaire de la Commission Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples (CADHP) ont été clôturées mercredi à Nouakchott. Occasion saisie par la présidente, maître Soyata Maiga, et Boubacar Messaoud, pour évoquer quelques préoccupations liées aux droits humains.

La Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) a clôturé les assises de sa 62e réunion ordinaire tenue à Nouakchott du 23 avril au 09 mai, ce mercredi, par l’adoption de plusieurs résolutions.

La rencontre de la capitale mauritanienne a constaté que «malgré quelques développements positifs tels que la reconnaissance et la protection accrue des droits des jeunes, l’interdiction des mutilations génitales féminines (MGF), la campagne contre les mariages précoces ou forcés des enfants, la campagne pour la dépénalisation de l’avortement, de nombreux défis subsistent encore».

Ainsi « la détérioration continue des droits de l’homme sur le continent a été discutée dans 10 panels thématiques » à l’occasion de cette réunion.

Maître Soyata Maiga, présidente de la CADHP a saisi cette occasion pour exhorter les autorités mauritaniennes à revoir les nouvelles dispositions modifiant l’article 306 du Code Pénal du pays, obligeant le juge à prononcer la peine capitale contre les individus reconnus coupables d’apostasie, même en cas de repentir.

Boubacar ould Messaoud, leader de l’ONG « SOS Esclave » admet quelques progrès dans le traitement de la question, mais il déploré les problèmes que rencontre la communauté dans le cadre de l’opération de l’enrôlement qui ouvre l’accès aux documents d’état-civil.

Par Cheikh Sidya (Nouakchott, correspondance)
Le 12/05/2018 à 09h02, mis à jour le 12/05/2018 à 09h05