La nouvelle charte fondatrice du forum bénéficie du soutien de l’Agence internationale pour l’énergie atomique (AIEA). «Ouverte à tous les partenaires, elle vise à unifier les efforts et les moyens pour contrôler l’interdiction du transport des matières radioactives, à faire face à tout usage illégal de ces matières et à renforcer la sûreté nucléaire entre les pays signataires», rapportait jeudi l’Agence mauritanienne d’informations (AMI), un organe du gouvernement.
La cérémonie de signature s’est déroulée en présence des représentants de l’AIEA et du G5 Sahel.
Lire aussi : Egypte-Russie: un contrat de 30 milliards de dollars pour une centrale nucléaire
Le contrôle des matières radioactives comporte des enjeux de la plus haute importance pour les pays africains. Une vigilance imposée par le souci de ne pas voir le continent transformé en poubelle des pays occidentaux et d’autres puissances telle que la Chine.
Ainsi, des déchets radioactifs chinois découverts dans le port d’Alger, ont-ils relancé la polémique sur le traitement des déchets nucléaires en 2013. Plus loin dans le temps, un rapport du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), publié en 2006, épinglait plusieurs pays africains (RD Congo, Malawi, Erythrée, Mozambique, Algérie, Nigéria, Guinée Bissau) désignés comme destinations d’un trafic de déchets nucléaires.
Pour la seule année 2001, Radio Africa Internationale expliquait que plus de 600.000 tonnes de ces résidus avaient été envoyées dans ces pays. Le cas de la Somalie est encore plus critique, notent les observateurs.