Ainsi, en conférence de presse hier, lundi, les responsables de l’Alliance Electorale de l’Opposition Démocratique (AEOD), ont dénoncé cette nouvelle initiative présentée comme un coup d’Etat contre la loi fondamentale.
Mohamed ould Maouloud, leader de l’Union des Forces de Progrès (UFP) décrit, dans cette déclaration, «des agissements contraires à la constitution et à la moralité».
C'est là, selon ce leader politique, «une tentative de prolonger une période sombre de l’histoire du pays, marquée par le pillage de ses ressources, l’explosion de la dette publique, des impôts, le mépris de la volonté du peuple, écrasé par la pauvreté, la cherté de la vie, la détérioration des services de santé, de l’éducation, les abus et l’enrichissement illicite et insolent du chef de l’Etat et de son entourage».
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Par ailleurs, pour cette alliance de partis de l'opposition «l’organisation d’une telle initiative dans ce contexte particulier, ne constitue pas seulement une violation flagrante de la légalité, mais aussi une menace grave pour la stabilité du pays, inexorablement traîné vers l’inconnu. Mais surtout elle se fait au mépris des sentiments et des aspirations d’une large majorité de Mauritaniens, attachés à l’édification de l’Etat, des institutions, de la démocratie, de l’équité et de la citoyenneté».
Cette initiative de la constitutionnalité d'un troisième mandat, dénoncée avec virulence par l’opposition, est conduite par des personnalités présentées comme «proches» du président actuellement en exercice.