Deux milliers de militaires issus des rangs de 33 armées d’Afrique et d’Europe sont impliqués dans ces manœuvres, au titre de l’année 2019. Le plus gros de ces opérations se déroule au Burkina Faso, avec un poste avancé en Mauritanie.
Ces manœuvres «ont pour objectif de renforcer la capacité opérationnelle des Forces armées des principaux pays partenaires de la région dans les lutte contre les organisations extrémistes violentes, la protection des territoires nationaux et assurer la sécurité de leurs populations».
Dans une allocution prononcée à l’occasion de la cérémonie marquant le démarrage de l’opération, le général Mohamed Moctar ould Mini, commandant de la garnison militaire d’Atar, a souhaité la bienvenue aux participants à cet exercice, «qui offre des opportunités d’échanges de connaissances et d’expériences».
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Il a par ailleurs insisté sur l’engagement de la Mauritanie à assurer le succès de la partie des manœuvres qui se déroule sur son territoire.
Par la même occasion, l’officier général mauritanien a expliqué que cette rencontre va favoriser le renforcement des liens de coopération entre toutes les armées impliquées.
La partie des manœuvres Flintlock 2019 se déroulant en territoire mauritanien «au niveau de cinq sites, implique trois contingents nationaux, un contingent du Tchad, des militaires venus d’Espagne, d’Italie et des Etats-Unis d’Amérique», selon les explications du colonel Ely MBareck ould El Kheir, coordinateur de cette opération.
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Pour sa part, le porte-parole d’AFRICOM, le capitaine Jik Colman, a indiqué que «le site d’Atar est un des plus grands dédié à un
exercice auquel prennent part les forces d’élite».
Les pays africains participants au manœuvres FLINTLOCK 2019 sont l’Algérie, le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Cap-Vert, le Ghana, la République de Guinée (Conakry), la Guinée Bissau, le Mali, le Maroc, la Mauritanie, le Nigéria, le Sénégal, le Tchad et la Tunisie.
Les pays occidentaux sont l’Autriche, la Belgique, la République Tchèque, le Danemark, la France, l’Italie, le Japon, les Pays-Bas, la Norvège, la Pologne, l’Espagne, le Portugal, la Suisse, le Royaume-Uni et les Etats-Unis.
Ces manœuvres se déroulent dans un contexte géopolitique marqué par la persistance du terrorisme et de la criminalité transfrontalière dans le Sahel.