Jean Marc Pelenc, président de la section «IRA France», a été interpellé le jeudi 10 janvier «par un policier qui a affirmé agir sur ordre de la hiérarchie».
Le président de la section «IRA France» est arrivé dans la capitale mauritanienne à la tête d’une délégation composée de plusieurs membres du mouvement, parmi lesquels le secrétaire général de la section France, le professeur Bruno Canevinc, Mme Catherine Poivre d’Arvor, membre du bureau, et Marie Pelenc, présidente d’honneur et membre du bureau.
L’objectif de cette visite dans la capitale mauritanienne est «de faire du tourisme, rencontrer l’ambassadeur de France en Mauritanie, les autorités gouvernementales, et surtout avoir des échanges avec le président de tous les réseaux IRA à travers le monde, le député Biram Dah Abeid».
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La déclaration de l’IRA condamne cette interpellation comme un acte «de séquestration qui se prolonge depuis plusieurs heures» et exige la libération de Mr Pelenc auquel «ses geôliers ne reprochent aucune infraction».
Pelenc a été finalement expulsé vers la France.
Commentant la décision des autorités mauritaniennes dans la presse locale vendredi soir, maître Ahmed Salem ould Bouhoubeiny, président de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), déclare que «l’expulsion de ce militant des droits de l’homme est une erreur. Même s’il a été informé de la possibilité d’un retour» en Mauritanie.