Vidéo. Mauritanie: l’artisanat national mis en lumière à Nouakchott

Le 07/12/2020 à 13h08, mis à jour le 07/12/2020 à 13h09

VidéoPendant tout le mois de décembre 2020, conformément à une solide tradition, l’Institut Français de Mauritanie (IFM) ouvre ses portes aux artistes nationaux. Une occasion pour ces talents d’exposer des créations à travers lesquelles transparaissent le génie local et une maîtrise consommée de l'art.

C'est parti pour un mois de décembre dédié à l'artisanat mauritanien, à l'Institut français de Mauritanie. Ces expositions mettent en lumière, comme les années précédentes, les spécialités de toutes les régions du pays, de l’Adrar à la vallée du fleuve Sénégal, avec un détour par le grand Est et une escale au Centre.

Feyla mint Seyid, à la tête des femmes artisans et responsable de la manifestation, salue une opportunité offerte tous les ans et qui permet aux artisans de disposer d'un cadre pour plus de visibilité, une plateforme d’exposition. Elle remercie la direction de l’Institut Français de Mauritanie (IFM), dont l’action culturelle permet l’expression des talents dans le cadre de la coopération.

Aissatou Idriss, exposante, réfugiée venue de la République Centrafricaine (RCA), présente les produits de son stand. Elle énumère une gamme de produits cosmétiques naturels (notamment des huiles) tous dédiés à la beauté et à la santé. Au-delà de l’exposition, à laquelle elle participe depuis 3 ans, Aissatou se réjouit de sa bonne insertion dans la société mauritanienne, qui lui permet de mener des activités génératrices de revenus (AGR).

Izghala Baidy Sissoko, exposant d’objets de sculpture, venu de la ville de Kaédi (vallée du fleuve), présente des objets presque exclusivement destinés à une clientèle étrangère, notamment des touristes. Il salue l’opportunité offerte par une exposition à laquelle il participe depuis des années.

Mercedes Martinez, touriste espagnole, exprime sa joie d’avoir visité une exposition qui permet de découvrir les multiples facettes de l’art mauritanien.

Discours identique chez Neréa Benitez, également touriste espagnole, venue découvrir les beaux objets d’art exposés à l’IMF, devenu, le temps d'un mois de décembre, une place forte de la culture mauritanienne.

Fama Wone, exposante, présente divers objets fabriqués par des femmes en détention. Preuve que l’ultime objectif de toute peine de privation de liberté, est de permettre une réinsertion réussie grâce à l’apprentissage d’un métier procurant des revenus.

Par Amadou Seck (Nouakchott, correspondance)
Le 07/12/2020 à 13h08, mis à jour le 07/12/2020 à 13h09