Nouakchott: l’ambassadeur du Maroc boucle un marathon diplomatique avec les ministres mauritaniens

Le ministre mauritanien des affaires étrangères, Ismaël Cheikh Ahmed, et l’ambassadeur du Maroc à Nouakcott, Hamid Chabar

Le ministre mauritanien des affaires étrangères, Ismaël Cheikh Ahmed, et l’ambassadeur du Maroc à Nouakcott, Hamid Chabar. DR

Le 26/06/2021 à 11h18, mis à jour le 26/06/2021 à 11h34

L’ambassadeur du Maroc en Mauritanie, Hamid Chabar, a bouclé enfin de semaine, un cycle de rencontres avec plusieurs membres du gouvernement par un entretien avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Mauritaniens de l’extérieur, Ismaël Cheikh Ahmed.

Cette dernière audience «a porté sur les relations fraternelles unissant les deux pays, ainsi que les moyens permettant de les renforcer et de les développer davantage dans l’intérêt des deux peuples frères», selon l’Agence mauritanienne d’information (AMI), un organe du gouvernement.

Il s’agit «d’une série de contacts réguliers avec les membres du gouvernement mauritanien visant la consolidation des relations bilatérales dans tous les domaines: agriculture, énergie, mines, formation professionnelle, culture…», ajoute une source diplomatique.

En effet, cette intense activité est notée dans un contexte de préparatifs des assises de la Grande Commission Mixte de Coopération entre la Mauritanie et le Maroc, qui devraient se tenir avant la fin de l’année 2021.

Ainsi, en prélude à ce grand rendez-vous, il s’agit de procéder à une évaluation des actions accomplies et de se projeter sur les perspectives d’avenir «à travers la promotion et la mise en place d’instruments et de mécanismes adéquats destinés à renforcer les relations politiques et économiques», ajoute la même source.

Il ressort de cette dynamique diplomatique engagée par l’ambassadeur marocain Hamid Chabar, de manière discrète mais efficace, des résultats appréciables à travers un renforcement notable des relations entre les deux pays, qui ont connu une rupture nette avec le cycle des tensions sporadiques de la période entre 2015 et 2018 sous l’ère de l’ancien président, Mohamed ould Abdel Aziz.

A l’issue de ces différentes rencontres, l’ambassadeur Hamid Chabar exprime clairement son ambition en faveur d’une amélioration continue des relations pour aboutir à «un véritable partenariat solidaire et mutuellement bénéfique à la hauteur des rapports tissés par la géographie, le sang, la religion, l’histoire et la culture».

Par Amadou Seck (Nouakchott, correspondance)
Le 26/06/2021 à 11h18, mis à jour le 26/06/2021 à 11h34