Mohamed ould Abdel Aziz tente de se donner un avenir politique, si l’on se réfère à ses différentes activités allant bien au-delà d’un contrôle médical en France, comme ce fut le cas lors de sa rencontre avec la diaspora mauritanienne à Bordeaux.
Ce voyage, officiellement pour des raisons médicales, suscite de nombreuses interrogations au sein de l’opinion publique mauritanienne, avec la crainte que les poursuites judiciaires à l'encontre de l'ancien chef de l'Etat ne finissent en queue de poisson, après avoir occupé le devant de la scène et fait les choux gras de la presse pendant deux ans.
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Cette perspective est écartée par Me Brahim Ebety, coordinateur du collectif des avocats de l’Etat, constitué partie civile dans le dossier. Celui qui est par ailleurs bâtonnier de l’Ordre national des avocats (ONA)rappelle l’ordonnance de renvoi devant une juridiction anticorruption, confirmée par la chambre d’accusation, qui a fait l’objet d’un pourvoi en cassation dont le résultat devrait être favorable à son client.
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Côté garanties et sûreté de remboursement, Me Ebety rappelle les milliards en liquide, les biens immeubles saisis, et les larges possibilités offertes par la convention internationale de lutte contre la corruption, dont la Mauritanie est signataire, pour récupérer les biens qui seraient éventuellement planqués à l’étranger.
Pour rappel, après la fin de son contrôle judiciaire, Mohamed ould Abdel Aziz a été renvoyé devant une juridiction anticorruption pour «trafic d’influence», «corruption», «blanchiment»...