Moussa, couturier à la Briqueterie à Yaoundé, l’un des quartiers de la capitale qui abrite une forte communauté musulmane, espère retrouver un rythme de travail normal après la célébration de la fête du mouton ce mardi 21 août 2018 au Cameroun. C’est que, le tailleur croule sous le poids des commandes. Au point où il a dû réaménager son emploi du temps et travailler plus qu’à l’accoutumée pour satisfaire ses clients. Mais il n’est pas le seul.
A l’approche de la célébration de la tabaski, l’une des plus importantes fêtes du calendrier musulman, de nombreux ateliers de couture sont pris d’assaut par des fidèles qui veulent se faire coudre des vêtements neufs pour la circonstance. Du coup, l’on observe une grande affluence dans les ateliers et autres salons de couture.
Pour faire face à la demande, plusieurs couturiers ont dû recruter une main d’œuvre supplémentaire pour l’occasion. De même, il a fallu revoir les horaires de travail.
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«J’ouvre normalement ma boutique à 9h. Mais ces derniers jours, je viens à 7h30 et des clients m’attendent déjà sur place, avec impatience», confie Abou, commerçant à la Briqueterie.
D’autres artisans sont parfois obligés de fermer leur atelier très tard ou de ramener du travail chez eux pour pouvoir livrer le client le jour J. C’est qu’il faut contenter le client, sinon il ne reviendra pas la prochaine fois. Même si les couturiers se plaignent de ce surplus de travail, tous sont néanmoins unanimes pour dire que la célébration de la fête du mouton est du pain béni pour eux.