Sur ordre des autorités, les trois (3) sociétés de téléphonie opérant sur le marché mauritanien -Mauritel (filiale de Maroc Télécom et opérateur historique), la Mauritano-tunisienne des télécommunications (filiale de Tunisie Télécom) et Chinguitel (filiale de la soudanaise Expresso)- ont encore coupé l’Internet mobile 3G à l'occasion des examens du Brevet d'étude du premier cycle (BEPC).
Du coup, ce sont encore plusieurs centaines de milliers d’usagers qui sont privés d’une connexion internet dont la qualité est structurellement médiocre.
Cette mesure, très contestée, a pour objectif de barrer la route aux potentiels candidats tricheurs, en cette période d’organisation de l’examen du Brevet et au moment où la triche par le biais des nouvelles technologies de l'information, notamment du mobile, connaît une ampleur exceptionnelle.
Lire aussi : Afrique. Bac, Manifs...: plusieurs pays choisissent la coupure d'internet
Conséquences: «de graves répercussions sur les activités économiques, surtout dans le secteur informel, qui se retrouvent bloquées pendant toute la journée jusqu’à 19 heures», déplore Ahmed Souvi.
Vive colère également de Mansour, réparateur de téléphones, qui invite les autorités et les entreprises de téléphonie mobile «à respecter les droits légitimes des consommateurs, en faisant preuve de plus d’imagination, pour trouver une solution alternative à cette méthode brutale, grossière et unilatérale. Les examens sont organisés dans tous les pays, notamment la sous-région, sans que les abonnés soient privés d’Internet».