Il s’agit d’une mesure sur ordre des autorités mauritaniennes appliquée par tous les opérateurs de téléphonie mobile présents sur le marché. Ainsi, Mauritel (une filiale de Maroc Télécom), la Mauritano Tunisienne des Télécommunications (association Tunisie Télécom + capitaux privés nationaux) et Chingitel (filiale de la soudanaise Expresso) «ont violé sans préavis le contrat les liant aux nombreux abonnés, en exécutant un ordre dont la légalité reste à prouver. Une pratique récurrente.
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Mais cela peut passer dans un contexte marqué par l’inactivité, voire l’absence d’associations de consommateurs en mesure de défendre les droits légitimes des usagers, qui payent leurs maigres revenus pour avoir accès à un service, dont la qualité est structurellement mauvaise», déplore un observateur.
En effet, cette situation porte un énorme préjudice à plus de 1,5 million d’abonnés à l’Internet mobile. Ces usagers estiment que «les autorités mauritaniennes doivent trouver une alternative moins brutale et plus intelligente, pour préserver l’intégrité des examens scolaires, qui entraînent systématiquement ces coupures d’Internet», ajoute un usager.