Matin, après midi et soir, les heures d’affluence occupent la quasi-totalité du temps d’ouverture de ces coins, dont les tenants ont déposé leurs baluchons dans la capitale mauritanienne, Carrefour, El Mina (populeuse banlieue Sud)… depuis plus de 5 ans, pour travailler en collaboration avec des ravitailleurs établis au plus grand foirail de Nouakchott, qui fournissent les moutons et se font régler plus tard.
Abdoul Razak Adama, vendeur de méchoui Haoussa, est arrivé du Niger depuis 2017. Il explique les conditions dans lesquelles son travail se déroule «de manière satisfaisante».
Ce spécialiste du goût trouve quotidiennement les animaux et fait travailler quatre personnes, grâce à une collaboration avec un partenaire mauritanien établi au principal foirail de Nouakchott.
Lire aussi : Vidéo. Niger: à la découverte du kilichi, la viande séchée aux mille et une saveurs
L’affluence du public est constante à toutes les heures, car «les Mauritaniens aiment bien le Dibi Haoussa».
Mohamed Adama, employé, donne la recette. Le mélange à partir duquel il arrive à réveiller le palet des gourmets de Nouakchott (un cocktail de viande, moutarde, épice, oignons,…) salé au goût du client.
Mohamed Adamou, vendeur établi au «Carrefour Touré», de nationalité nigérienne, est arrivé à Nouakchott depuis 5 ans.
Lire aussi : Vidéo. Mauritanie: jamais sans la viande de chameau, y compris au petit-déjeuner
Il parle des heures d’affluence, du contingent des employés (au nombre de 5), du partenariat avec un Mauritanien, qui permet de s’approvisionner en moutons à crédit, mais aussi des quelques jours de vaches maigres, marqués par la chute des ventes.
Ce professionnel de la viande et du goût succulent, salue l’orientation culinaire des Mauritaniens, qui garantit la pérennité de son commerce.