Après le football, la Mauritanie souhaite se faire une place dans le tennis sous-régional et régional. Historiquement, ce sport, n’est pratiqué que marginalement dans 3 villes mauritaniennes –Nouakchott Nouadhibou et Zouérate-, par les expatriés. Aujourd’hui, des Mauritaniens s’initient à ce sport considéré encore comme un sport d’élite.
Pour vulgariser davantage ce sport, un tournoi a été organisé à Nouakchott à l’occasion des célébrations de la fête d’indépendance.
Ahmed ould Rajel, secrétaire général de la Fédération mauritanienne de tennis (FMT) décline les ambitions de l’institution «qui vise à atteindre le niveau sous-régional, régional et international».
Ce responsable explique par ailleurs que la Fédération mauritanienne de tennis offre actuellement des conditions permettant d’initier les enfants et les jeunes à la pratique de ce sport, pour le vulgariser au sein des franges les plus larges de la population.
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Mohamed M’Bareck, agent de la Société nationale industrielle et minière (SNIM), formateur qui officie actuellement à Zouerate, évoque «de bonnes perspectives de développement du tennis, compte tenu de l’important potentiel dont dispose le pays».
Pendant le tournoi du 28 novembre 2018, on a assisté à des duels intéressants. Des rencontres hautement disputées entre les grands champions nationaux de la trempe d’Omar Youbawo et Mainaba Sedigh, tous deux de Nouadhibou.
La métropole portuaire du Nord a raflé tous les titres dans les grandes catégories, imposant ainsi une suprématie incontestable.
Les enfants ont aussi joué leur partition pendant cette manifestation sportive.