Arrêté par les services de sécurité à l’aéroport international de Ndjili alors qu’il voulait effectuer un voyage à l’intérieur du pays, le correspondant de Jeune Afrique est actuellement en prison. Il lui est reproché la propagation de faux bruits et diffamations dans un article publié au sujet du meurtre du député national Chérubin Okende.
Au nom de la solidarité professionnelle, les journalistes regroupés au sein du RAJEC (Le Rassemblement des journalistes pour l’émergence du Congo) comme tant d’autres organisations de défense de la liberté d’expression, des droits humains et de journalistes, ont dénoncé le harcèlement judiciaire que subit le journaliste Stanis Bujakera.
Lire aussi : RDC: le gouvernement appelé à protéger les journalistes pendant la période électorale
Interpellé par les services de sécurité dans la soirée du le 8 septembre alors qu’il comptait se rendre à Lubumbashi, le journaliste Stanis Bujakera Tshiamala a été conduit manu militari à l’Inspection provinciale de la police, avec ses outils de travail (ordinateur et téléphones portables) confisqués, sans préavis. Selon cette organisation, c’est de l’intimidation.
Le RAJEC, comme plusieurs autres organisations de défense des droits humains et de la liberté d’expression dénoncent les poursuites engagées contre les journalistes en RDC. Ces poursuites sont autant de tentatives de réduire au silence toutes les voix discordantes et d’empêcher les journalistes indépendants d’exercer librement leur métier.
Stanis Bujakera Tshiamala est également directeur adjoint de publication du site congolais d’information Actualité.cd et correspondant à Kinshasa de l’agence Reuters