Chômage endémique, pauvreté grandissante et inégalités croissantes dans ce pays de quelque 62 millions d’habitants alimentent un mécontentement grandissant qui pourrait se traduire dans les urnes.
Selon les enquêtes d’opinion, le Congrès national africain (ANC), au pouvoir depuis les premières élections démocratiques du pays en 1994, pourrait pour la première fois perdre sa majorité absolue au parlement et se retrouver contraint de former un gouvernement de coalition.
L’image de cette formation vieille de 110 ans est écornée par les affaires de corruption, le clientélisme et un bilan économique peu reluisant.
L’ANC doit présenter son programme lors d’un grand rassemblement prévu samedi dans le stade de Durban.
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«Au-delà de l’accomplissement de notre obligation constitutionnelle, ces prochaines élections sont aussi une célébration de notre parcours démocratique et la détermination à (choisir) l’avenir que nous voulons», a déclaré Cyril Ramaphosa.
«J’appelle tous les Sud-Africains à exercer leur droit démocratique à voter et tous ceux qui vont faire campagne à le faire de manière pacifique, en pleine conformité avec la loi», a-t-il ajouté.
Le principal parti d’opposition, le parti libéral Alliance démocratique (DA) a déjà lancé sa campagne électorale le week-end dernier.
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Le chef de la DA John Steenhuisen a promis de créer deux millions d’emplois, de mettre fin à la crise énergétique et de réduire la criminalité en Afrique du Sud, l’un des pays les plus dangereux du monde avec près de 84 meurtres par jour recensés au cours des trois derniers mois de 2023.
Certains sondages montrent la DA au coude-à-coude avec le parti de gauche Economic Freedom Fighters (EFF) pour la deuxième place derrière l’ANC. John Steehuisen a récemment assuré écarter la possibilité d’une coalition avec l’ANC, affirmant vouloir «évincer» le parti au pouvoir.
Quelque 27,5 millions de Sud-Africains inscrits sur les listes électorales sont appelés à voter aux élections générales.