Agence panafricaine de l’eau et l’assainissement : Les pays membres optent pour la redynamisation

Le 04/08/2024 à 17h12

Face aux défis croissants de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement en Afrique, l’Agence panafricaine de l’eau et l’assainissement se réorganise en profondeur. Le conseil des ministres de l’EAA a décidé vendredi de prolonger le mandat de son président et de mettre en place un comité technique.

Le conseil des ministres de l’Agence panafricaine intergouvernementale de l’eau et l’assainissement pour l’Afrique (EAA) a décidé, vendredi 2 août 2024 à Yamoussoukro (Côte d’Ivoire), de donner un coup d’accélérateur aux activités l’organisation qui tournent au ralenti depuis plusieurs mois.

La rencontre qui a bénéficié du soutien du gouvernement ivoirien, représenté par le Premier ministre Robert Beugré Mambé, a adopté trois décisions majeures, à savoir la prolongation du mandat du ministre ivoirien de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de la Salubrité, Bouaké Fofana, en qualité de président du conseil des ministres, le maintien du secrétaire exécutif pour une période transitoire et la mise en place d’un comité technique composé de représentants des pays membres de l’organisation.

« Nous avons décidé de rester en contact. Nous allons envoyer une équipe au siège à Ouaga qui va travailler avec le secrétaire exécutif sur un plan opérationnel qui va permettre de relancer notre agence », a annoncé le ministre Bouaké Fofana.

Il a admis que l’agence traverse une crise et assuré que les ministres des pays membres vont « mettre tout en œuvre pour la relancer en amenant les gouvernements respectifs à se réengager ».

L’EAA est une agence panafricaine de 15 membres dont la vocation est de tout mettre en œuvre pour aider à l’accès aux services d’eau potable et d’assainissement à un coût réduit.

L’agence fait également de la recherche, de la formation et de la gestion de projets.

Selon une étude réalisée à travers 39 pays africains, l’approvisionnement en eau potable arrive en quatrième position parmi les problèmes les plus importants auxquels les africains souhaitent que leurs gouvernements s’attaquent derrière le chômage, la gestion de l’économie et la santé.

Par Le360 Afrique (avec MAP)
Le 04/08/2024 à 17h12