Le quotidien francophone Le Soir d’Algérie a rapporté de son côté que Rachid Nekkaz, âgé de 51 ans, a bénéficié d’une grâce présidentielle.
La libération de cet opposant intervient deux semaines après l’annonce de son abandon de la vie politique dans une lettre rédigée depuis sa cellule et remise à ses proches.
Dans cette lettre publiée le 2 janvier sur sa page Facebook, il écrivait s’être «résigné par la force des choses à arrêter la politique en Algérie», ajoutant avoir également écrit au président algérien Abdelmadjid Tebboune le 10 décembre pour l’informer «officiellement» de sa décision.
Il avait indiqué aussi qu’il souhaitait «désormais se consacrer exclusivement à la résolution de ses problèmes de santé, à l’écriture et à sa famille (...) abandonnée égoïstement aux Etats-Unis depuis 10 ans».
Incarcéré depuis mai 2021, Nekkaz avait déjà été emprisonné de décembre 2019 à février 2021 pour notamment «incitation à la violence par le biais des réseaux sociaux», où il était alors très présent.