A l’entame de son intervention, le président de rédaction de la charte, l’ancien Premier ministre, Ousmane Issoufi Maïga dira que «c’est la troisième fois en un an qu’il rencontre les forces vives à commencer par le dialogue inter-malien pour la paix et la réconciliation nationale, puis l’avant-projet de charte nationale pour la paix et la réconciliation nationale, enfin ces échanges sur le projet de charte nationale pour la paix et la réconciliation nationale.»
Pour le président de la commission, «ce document est une référence pour toutes actions et activités qui concourent à la sécurité, à la paix, à la réconciliation nationale, à la cohésion sociale et au vivre ensemble au Mali.» Avant de conclure, le président de la commission a dit souhaiter recevoir les contributions, les suggestions et observations des forces vives dans un délai de 72 heures «autant que peut se faire.»
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«C’est l’avant-projet qu’on nous demande de transformer en projet de charte. Ce document est extrêmement important pour notre pays. Vous l’avez vu lors des Assises nationales de la refondation et du dialogue inter-Maliens. L’une des résolutions de ce dialogue était la charte nationale pour la paix et la réconciliation nationale», avait déclaré, fin janvier dernier, Ousmane Issoufi Maïga.
Hama Touré, président de la fédération nationale des associations pour la décentralisation et le développement des collectivités territoriales estime que «c’est un document stratégique qui va aider la Mali. Ce document a été fait avec la contribution des Maliens et traite de tout ce qui est en lien avec la paix, la sécurité, l’emploi, le chômage.»
Le représentant du secrétariat des ONG nationales, Gaoussou Berthé pour sa part dira «que de telle initiative doit se dérouler tout le temps pour les forces vives donnent leur point de vue sur des questions d’intérêt national».
En juillet 2024, le Président de la Transition avait créé la commission de rédaction de l’avant-projet de la charte pour la paix et la réconciliation nationale. «La charte nationale doit contribuer à la refondation de l’Etat», les engagements des autorités pour réconcilier les Maliens avec eux-mêmes»