C’est incontestablement osé et peut-être, d’après certain avis, de la provocation de la part de Les Forces Vives de Guinée, une coalition de partis politiques et des organisations de la société civile. Cette dernière vient d’annoncer la reprise des manifestations de rue le jour du deuxième anniversaire de l’arrivée au pouvoir de la junte militaire.
Abdoulaye livre son opinion. «Moi, je ne souhaite vraiment pas cette manifestations en Guinée parce que nous connaissons les conséquences d’une pareille démarche. On ne veut pas de pertes de vies humaines cette fois-ci».
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Justement, auprès de l’opinion publique, le choix de la date du 5 septembre pour manifester pose problème, confie Mohamed Cherif Diallo. «Je propose aux Forces Vives de laisser passer d’abord cette fête qui est celle de l’anniversaire de l’arrivée au pouvoir du Comité national du rassemblement pour le développement. Après ils peuvent choisir n’importe quel jour pour manifester» suggère Mohamed Cherif.
La raison de ces manifestations évoquée par les Forces vives de Guinée est l’absence d’actions engagées par les autorités de la transition pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel. Une décision partagée par Abdoulaye Sow. «Je souhaite que le Comité national du rassemblement pour le développement respecte ce qu’il a dit le 5 septembre 2021, jour du coup d’état qui a renversé le président Alpha Condé et aller vers le développement du pays».