À l’entame de sa conférence du 1er septembre à Conakry, Ousmane Gaoual Diallo a souligné l’importance du «Référendum constitutionnel prévu le 21 septembre prochain». Selon lui, ce scrutin marquera une étape décisive dans l’histoire institutionnelle de la Guinée. «Le peuple sera appelé à décider de son avenir. Imaginez qu’on dise non à la Constitution: on resterait dans une situation d’exception. Est-ce que cette situation est meilleure qu’une Constitution, même imparfaite? La réponse est non», a-t-il déclaré, estimant qu’aucun responsable ayant «le sens de l’État» ne peut préférer un régime d’exception à un cadre constitutionnel.
Interpellé sur la «suspension de l’UFDG», principal parti d’opposition, le porte-parole du gouvernement a énuméré les motifs reprochés à cette formation politique.
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D’abord, l’absence de la liste officielle de la direction nationale, ensuite, le manque de transparence et de fonctionnement des comptes financiers du parti. Enfin, il a cité la production d’un «faux document» lors d’une convention interne en septembre 2020. «Chacun doit assumer ses responsabilités», a martelé le ministre, invitant les médias à demander des clarifications directement au parti.
Sur la question sensible des «manifestations publiques», Ousmane Gaoual Diallo a insisté sur le respect des règles. «Quand vous demandez l’autorisation de manifester, vous devez accepter qu’on puisse vous dire non. C’est aussi cela l’État», a-t-il affirmé, tout en rappelant l’existence de risques liés à l’organisation de rassemblements.
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En conclusion, le porte-parole du gouvernement a réitéré la volonté de l’exécutif de conduire la Guinée vers un cadre institutionnel stable, grâce à l’adoption d’une nouvelle Constitution, qu’il présente comme un impératif pour sortir définitivement du régime d’exception.