«Le retrait de la CEDEAO va nous permettre de nous réorganiser en fonction de nos intérêts et de signer des accords bilatéraux avec ceux qui le voudront, dans divers domaines en fonction des intérêts réciproques. Et de manière indépendante sans l’immixtion d’une quelconque puissance que ce soit», a dit le chef du gouvernement de la transition lors d’une rencontre avec les opérateurs économiques du pays.
Selon le responsable burkinabé, le retrait du Burkina de l’institution «n’est orienté contre personne, contre aucune institution, contre aucun Etat».
Ce retrait vise «à assumer notre souveraineté et à assurer la sécurité et la prospérité des populations de notre espace», a-t-il précisé, notant que le pays répond «aux provocations d’où qu’elles viennent».
Le 28 janvier, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont simultanément annoncé leur retrait de la CEDEAO