Les experts militaires du Mali, du Burkina Faso et du Niger planchent à Ouagadougou sur les modalités de mise en place d’une force conjointe au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES), dans le cadre d’une coopération sécuritaire renforcée.
Réunis depuis mardi, ils évaluent les opérations menées conjointement et travaillent à concrétiser la vision des chefs d’État des trois pays, soucieux d’ériger une architecture sécuritaire souveraine face aux menaces régionales.
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Le colonel Théophile Nikièma, chef d’état-major général adjoint des armées burkinabè, a souligné que cette force commune incarnerait « l’expression la plus visible de la souveraineté de l’AES ».
Une première annonce, faite par le Niger en janvier, évoquait déjà la création d’une unité de 5.000 hommes destinée à incarner cette force unifiée.
Depuis leur retrait de la CEDEAO, effectif depuis le 29 janvier dernier, les trois États membres de l’AES ont multiplié les signaux d’intégration, avec notamment l’instauration d’un tarif douanier commun sur les importations en provenance de pays extérieurs à la Confédération.