Dans l’avant-projet de 2022, comme en 1992, le français était « la langue d’expression officielle », et les langues locales avaient vocation à devenir « langues officielles ».
Dans le nouveau projet, «les langues nationales sont les langues officielles du Mali» et «le français est la langue de travail ».
Si le projet de nouvelle Constitution est adopté, ce sera grand virage et un progrès notoire pour le développement du pays. En effet, dans plusieurs pays comme le Mali et le Sénégal, les dirigeants s’entêtent à exclure près de 70% de la population en continuant de faire du français la langue officielle, alors que la langue de Voltaire n’est parfaitement comprise que par une infime partie de la population et un nombre encore plus faible la parle quotidiennement.
Le projet affirme que le Mali est une « République indépendante, souveraine, unitaire, indivisible, démocratique, laïque et sociale ». Certaines voix remettent en cause le principe de la laïcité.