C’est à Nouakchott que le président sortant, Mohamed Cheikh El Ghazouani, et trois autres concurrents ont entamé un marathon qui devra durer deux semaines.
Parmi les candidats, figurent également le leader de Tawassoul, de la mouvance islamiste, première force de l’opposition parlementaire, Hamadi Sid’El Moctar, le député antiesclavagiste, Biram Dah Abeid, qui a débuté sa campagne dans la vallée du fleuve, à Kaédi.
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Les autres candidats sont Me El Id Mohamed M’Bareck, Dr Ottoman Soumaré, Pr Ba Mamadou Bocar et Mohamed Mourtaj El Wafi. Pour l’occasion, Nouakchott est parsemée de tentes, faisant office de permanence des candidats.
Le président en exercice a lancé sa campagne au stade Cheikha ould Boydiya de Nouakchott, devant une immense foule. Ghazouani a fait le bilan de ses cinq années de gouvernance et présenté «de nombreuses réalisations dans le cadre de la lutte contre l’exclusion». Il a par la suite annoncé que sa candidature est «dédiée à la jeunesse et la lutte contre la corruption».
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Le candidat El Id Mohamed MBareck a lancé sa campagne à la place de l’ancien aéroport de Nouakchott. Il a axé son discours «sur l’unité nationale, la lutte contre l’esclavage, la réforme du système éducatif et la lutte contre la corruption».
Sid El Moctar ould Hamadi, candidat de Tawassoul, chef de file de l’opposition, a plaidé pour le bon déroulement du scrutin, dans la transparence et l’égalité de tous les Mauritaniens, conformément aux préceptes de l’Islam.
