Sur les quatre-vingt treize candidats qui étaient sur la ligne de départ, soixante-douze ont été recalés dont quatre anciens Premiers ministres, Aminata Touré, Abdoul Mbaye, Cheikh Hadjibou Soumaré, Souleymane Ndéné Ndiaye.
L’homme d’affaires et patron du groupe médiatique «DMedia», Bougane Guèye Dany, El Hadj Abdourahmane Diouf, l’avocat Me El Hadji Diouf, entre autres, n’ont pas pu franchir cette étape. Ils faisaient partie des vingt-trois candidats appelés à régulariser leurs parrainages invalidés par la Commission de contrôle du Conseil constitutionnel.
Bassirou Diomaye Faye du parti dissous Pastef-Les patriotes, a par contre réussi à valider ses parrainages.
La commission n’a pas contrôlé les parrainages de l’opposant Ousmane Sonko, estimant que son dossier est incomplet. El Hadji Ibrahima Mbow, Ndongo Sylla et Talla Sylla ont retiré leur candidature.
Le candidat Thierno Cissé qui avait présenté une liste de faux députés a été arrêté par la Division des investigations criminelles (DIC), selon la presse locale.
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En vertu du code électoral, tout candidat à l’élection présidentielle doit réunir entre 0,6 et 0,8 %, soit 44.231 à 58.975 du nombre d’électeurs inscrits sur le fichier électoral.
Les candidats pouvaient également opter pour le parrainage d’au moins 120 des maires et des présidents de Conseil départemental, soit 20% de l’effectif des présidents des conseils municipaux et départementaux.Une troisième option portant sur la collecte d’au moins 13 signatures, soit 8% de l’effectif des députés s’offrait également aux candidats.
La liste des candidats dont la collecte de parrainages est conforme à la loi sera publiée le 12 janvier.Le Conseil constitutionnel rendra publique la liste des candidatures jugées recevables, huit jours plus tard, le 20 janvier.
La campagne en vue du scrutin présidentiel du 25 février va démarrer le 4 février.Les Sénégalais sont appelés aux urnes le 25 février 2024 pour élire le cinquième président de l’histoire du pays, après Léopold Sédar Senghor, Abdou Diouf, Abdoulaye Wade et Macky Sall.
Pour la première fois dans l’histoire du Sénégal, le président sortant n’est pas candidat à sa propre succession.Macky Sall, élu en 2012 et réélu en 2019, avait annoncé début juillet qu’il ne briguerait pas un troisième mandat. Il a choisi comme candidat de sa coalition à la présidentielle le Premier ministre, Amadou Bâ.