«Je jure devant Dieu et le peuple gabonais de préserver en toute fidélité le régime républicain», «de préserver les acquis de la démocratie», a entre autre déclaré devant des juges de la Cour constitutionnelle le général de brigade en costume d’apparat rouge de la Garde républicaine (GR), l’unité d’élite de l’armée qu’il commandait.
Le général Oligui a également promis des «élections libres» et «transparentes» à l’issue de la période de transition et s’est engagé à amnistier les «prisonniers d’opinion».
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La famille Bongo dirigeait sans partage depuis plus de 55 ans ce petit Etat d’Afrique centrale, parmi les plus riches du continent grâce à son pétrole mais dont la richesse était accaparée par une élite accusée de «corruption» «massive» et de «mauvaise gouvernance».
Ali Bongo Ondimba, 64 ans, en résidence surveillée depuis le putsch, avait été élu en 2009 à la mort de son père Omar Bongo Ondimba, qui avait déjà dirigé le pays plus de 41 ans. Le «patriarche» était aussi l’un des piliers de la «Françafrique», système de cooptation politique, chasses gardées commerciales et corruption entre la France et certaines de ses ex-colonies du continent.