La matinée du mercredi 20 décembre était généralement calme. Contrairement aux heures prévues par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le vote a commencé avec un retard. Plusieurs centres et bureaux de vote ont dû patienter avant de réceptionner les équipements nécessaires au bon déroulement du scrutin.
Dans certaines zones, à cause des problèmes techniques, le vote se poursuivra ce jeudi 21 décembre afin de permettre à tout le monde de glisser un bulletin dans l’urne.
AFP
En dépit de ces quelques grains de sable qui se sont incrustés dans la machine électorale, l’engouement pour la présidentielle, les législatives et les communales est palpable un peu partout. Ce qui confirme d’avantage l’adhésion considérable au processus électoral qui est à son quatrième cycle en République démocratique du Congo.
Parmi les adversaires de Félix Tshisekedi figurent Moïse Katumbi, ancien gouverneur de la région minière du Katanga, Martin Fayulu ou encore Denis Mukwege, prix Nobel de la paix 2018 pour son action auprès des femmes victimes de viols de guerre.
Parmi les principaux challengers, Moïse Katumbi a voté à Lubumbashi, tandis que Félix Tshisekedi et Martin Fayulu ont fait de même à Kinshasa.
Témoins et observateurs sont tenus à suivre scrupuleusement le dépouillement et le comptage de voix pour lutter contre la fraude électorale et les contestations post-électorales.
Selon le calendrier de la Commission Électorale nationale indépendante, la publication des résultats provisoires est prévue pour le 31 décembre 2023.
Plus de 44 millions d’électeurs, sur un total d’environ 100 millions d’habitants, sont appelés à élire leur président, mais aussi leurs députés nationaux et provinciaux, ainsi que leurs conseillers locaux.