Sénégal: démarrage de la campagne électorale pour les législatives du 17 novembre

L'Assemblée nationale sénégalaise.

Le 27/10/2024 à 12h06

La campagne électorale pour les Législatives anticipées du 17 novembre a commencé officiellement dimanche au Sénégal, suite à la dissolution de l’Assemblée nationale en septembre dernier par le Président Bassirou Diomaye Faye.

Un total de 41 listes de candidats sont en lice, incluant des partis politiques, des coalitions et des entités regroupant des candidats indépendants. La campagne pour l’élection des 165 sièges de l’Assemblée nationale, durera jusqu’au 15 novembre prochain.

L’actuelle Assemblée nationale était dominée par l’ancienne mouvance présidentielle, «Benno Bokk Yakaar» (BBY, Unis pour l’espoir) avec 83 députés.

Le parti Pastef, dirigé par le Premier ministre Ousmane Sonko, est l’un des principaux acteurs de cette élection. Il doit faire face à la coalition Takku Wallu Sénégal (Ensemble pour sauver le Sénégal) qui regroupe le Parti démocratique sénégalais (PDS) de l’ex-président, Abdoulaye Wade, et l’Alliance pour la République (Apr) de l’ancien dirigeant, Macky Sall.

L’ancien Premier ministre, Amadou Ba, arrivé deuxième lors de la dernière présidentielle du 24 mars, dirige la coalition d’opposition, Jamm Akk Njerign (La paix et le pouvoir), soutenue par le Parti socialiste (PS). Un autre regroupement important est Samm Sa Kaddu (Tenir sa promesse), est conduit par Barthélémy Dias, actuel maire de Dakar.

La coalition Takku Wallu Sénégal a choisi Macky Sall comme tête de liste, alors que son grand rival Ousmane Sonko, est désigné tête de liste du Pastef, parti au pouvoir.

Dans une déclaration de presse, vendredi soir, le Président Bassirou Diomaye Faye a appelé à l’unité nationale et à l’apaisement à l’approche de la campagne électorale, en mettant en garde contre les propos et comportements à caractère communautaire, ainsi que les menaces qui ont circulé dans l’espace public, médiatique et sur les réseaux sociaux.

Tout en soulignant que les divergences doivent s’exprimer de manière respectueuse, il a réaffirmé son engagement à servir tous les Sénégalais «sans distinction».

Il a précisé, à cet égard, qu’il a quitté ses fonctions de Secrétaire général du Pastef Les Patriotes, pour se positionner «au-dessus des querelles partisanes».

Le chef de l’Etat a insisté sur l’importance des élections comme un moment de choix démocratique, et non un prétexte à la discorde, garantissant que le scrutin sera «libre, démocratique et transparent».

Pour assurer la transparence de ce scrutin, la Direction Générale des Élections (DGE) , relevant du ministère de l’intérieur, a mis en place un calendrier strict.

Par Le360 Afrique (avec MAP)
Le 27/10/2024 à 12h06