Le candidat libéral a été éliminé de la présidentielle par le Conseil constitutionnel au motif qu’il dispose d’une nationalité, autre que celle du Sénégal. Or, Karim avait la nationalité française.
Seulement, à quelques jours de l’étude du dossier des candidats par le Conseil constitutionnel, il avait annoncé avoir renoncé à cette nationalité. Ce qui a été confirmé par les autorités françaises, après le dépôt des dossiers. Le problème est de savoir si cette renonciation à la nationalité française était actée dans le dossier transmis au Conseil constitutionnel, sachant qu’un des candidats à l’élection présidentielle avait déposé un recours contre la candidature de Karim Wade au motif qu’il a nationalité française, en plus de celle du Sénégal.
Lire aussi : Sénégal: un vote du Parlement alimente les spéculations sur la présidentielle
Face au tollé suscité par l’élimination de Karim Wade, les députés de l’Assemblée nationale se sont saisis du dossier et ont installé une commission d’enquête parlementaire pour connaître les tenants et les aboutissants de l’élimination de Karim Wade de la présidentielle et des accusations de corruption portée à l’encontre de deux membres du Conseil constitutionnel.
Du coup, à moins de 25 jours de l’élection présidentielle, le processus électoral suit son cours et le pouvoir rassure qu’il n’y aura pas de report, en dépit des demandes incessantes des partisans de Karim Wade.