D’après ce texte, M. Machar est présumé coupable d’avoir coordonné, avec sept co-accusés, une attaque contre une base militaire dans le nord du pays qui a tué «plus de 250 soldats», ainsi qu’un major général sud-soudanais et un pilote onusien.
Cette attaque, qui s’est tenue le 3 mars dans le nord-est du pays, a tué «plus de 250 soldats», ainsi qu’un major général sud-soudanais et un pilote onusien, affirme le ministère de la Justice.
Fin mars, après plusieurs semaines tendues dans le pays, marquées par des frappes dans le nord-est et des tirs d’artillerie près de la capitale, Riek Machar avait été arrêté chez lui, puis placé en résidence surveillée.
Son arrestation en mars avait alimenté les craintes d’un retour à la guerre civile, heureusement non advenue, près de sept ans après la fin d’un conflit sanglant entre ses partisans et ceux du président Salva Kiir, qui avait fait quelque 400.000 morts et quatre millions de déplacés entre 2013 et 2018.