Dans un bref communiqué, la présidence de la République n’a pas expliqué les raisons de cette décision, mais celle-ci intervient juste après la fin du hajj qui s’est officiellement terminé mercredi.
Au moins 49 fidèles tunisiens, la plupart dépourvus de permis officiels pour le pèlerinage, sont morts en majorité à cause des fortes températures, selon un nouveau décompte des médias tunisiens établi après une annonce officielle mardi de 35 décès.
Ils figurent parmi les 1.100 pèlerins morts, signalés par une dizaine de pays, officiellement ou via des diplomates impliqués dans les recherches des victimes.
Titulaire d’un doctorat en jurisprudence musulmane, M. Chaïbi était ministre des Affaires religieuses depuis octobre 2021.
Le hajj est l’un des cinq piliers de l’islam et tout musulman qui en a les moyens doit le faire au moins une fois dans sa vie.
Les permis sont attribués par l’Arabie saoudite aux pays musulmans sur la base de quotas, puis octroyés dans des pays comme l’Egypte à travers une loterie. S’ils obtiennent le permis, les pèlerins doivent ensuite passer par des prestataires accrédités, souvent chers.
De nombreux fidèles essayent donc de contourner les circuits officiels, surtout depuis que la monarchie du Golfe a introduit les visas touristiques en 2019.