Niger: le gouvernement annonce la baisse du coût du hajj

Les professionnels satisfaits de la baisse du coût du hajj.

Le 05/04/2023 à 12h36

VidéoLes futurs pèlerins nigériens et les acteurs de la profession ont poussé un ouf de soulagement à l’annonce par le gouvernement de la baisse des frais inhérents à l’accomplissements d’un des piliers de l’islam, le hajj.

Pour accomplir le pèlerinage à la Mecque en 2023, chaque fidèle devra désormais débourser 3.258.733 francs CFA au lieu des 3.603. 840 exigés auparavant. Ces frais, toutes taxes comprises, prennent en compte le transport, le visa et l’hébergement en terre sainte.

Les précisions et les motivations ont été données, en début de semaine, lors d’une rencontre entre le ministre du Commerce, les responsables d’agences et les syndicats du secteur du hajj.

«Les prestations, qui étaient de 5.200 Rials l’équivalents de 933.816 cfa, ont été ramenées à 3.278,50 Rials soit 588.783 fcfa. L’autre changement concerne l’assurance qui était 29 Rials et qui coûte désormais 28,75 Rials, c’est ce qui justifie cette baisse de 345.107 Fcfa par rapport au prix initial. Le prix du hajj ne sera plus de 3.603.840 Fcfa mais 3.258.733», a déclaré Alkache Alhada, ministre du Commerce.

Les acteurs du hajj présents à la réunion ont apprécié la nouvelle tarification. «C’est la joie qui m’anime aujourd’hui, puisque cet acquis obtenu a toujours été l’objet de notre lutte pour le bien-être de nos pèlerins. Nous remercions Dieu pour cet acte et souhaitons un bon pèlerinage à tous les futurs hajjis», se félicite Hamadou Issoufou Ousmane, de l’association des consommateurs du Niger.

Au Niger, le délai d’inscription pour participer à ce pèlerinage en terre sainte est prévu jusqu’au 18 mai prochain. Dans ce cadre, 27 structures ont été agréées pour assister les pèlerins dans les différentes démarches. En 2022, ils étaient 7.171 candidats au pèlerinage, pour un quota de 7.194 places offertes au Niger par l’Arabie Saoudite. Pour l’édition 2023, le Niger bénéficie d’un quota de 15.891 pèlerins.

Par Aboubacar Sarki (Niamey, correspondance)
Le 05/04/2023 à 12h36